
Comment rebondir après un échec entrepreneurial ?

En France, 46% de la population estime que la fermeture d'une entreprise représente la fin de la vie professionnelle de son propriétaire. Néanmoins, ce pessimisme n’est pas universel. Par exemple, seulement 21% des habitants de la Silicon Valley pensent que la faillite équivaut à la fin de leur carrière.
L’échec est une expérience que des personnages publics comme Samuel L Jackson, JK Rowling ou Sir James Dyson ont vécu. Ils sont passés par des moments difficiles dont avons tiré trois leçons :
Dans cette optique, « l’échec » peut être considéré comme une étape vers la réussite. Robert Rondstadt, entrepreneur chercheur, a perçu l’expérience comme un couloir. Quand l’entrepreneur débute, il lui est impossible de savoir ce qui l'attend. Il applique, au moindre pas, l’enseignement tiré du pas antérieur. De cette manière, il apprend de l’échec et il est plus probable qu’il réussisse la prochaine fois.
Même si on maîtrise notre produit / service, il y aura toujours des éléments qu’on gèrera moins bien. Les tours et détours de la comptabilité, les subtilités des relations client … Il faut être positif et dynamique face aux difficultés.
Si un entrepreneur commet des erreurs au départ, il peut modifier sa façon de faire pour la prochaine fois. Une alternative intéressante serait de s’appuyer sur l’outil créé par le réseau des couveuses d’entreprises.
Conçu au départ pour faire gagner du temps aux entrepreneurs des couveuses, le réseau a optimisé sa plateforme d’e-facturation pour simplifier la gestion administrative. Numix Facturation attribue de manière automatique les numéros de factures, ce qui assure une chronologie correcte sans avoir à y réfléchir.
D’après Albert Einstein, « il n’y a pas d’échec, il n’y a que des abandons ». Ce principe s’applique fortement à l’entrepreneuriat : si ça ne marche pas tout de suite, ce n’est pas grave.
Apprendre pendant l’expérience est justement le principe de l’effectuation. Conçue par la chercheuse Sarasvathy suite à l’observation des techniques de plusieurs entrepreneurs à succès, la théorie de l'effectuation comprend une mise en valeur des moyens dont on dispose déjà afin de se lancer.
Une façon de rebondir est de tester le projet, et de réessayer en optimisant sa façon de procéder. Un démarrage opérationnel rendu possible dans une couveuse d’entreprises. « La couveuse me permet de tester mon idée et de vérifier son adéquation avec le marché local » explique Nathalie Garrison, entrepreneure à l’essai de la couveuse La Capitelle de Nîmes. Azael Avaristo, qui a commencé dans la couveuse de Montpellier, est du même avis : « La couveuse Context’Art m’a apporté une aide méthodologique et un cadre juridique très utiles.» Effectivement, le contrat CAPE, dispositif des couveuses, permet de facturer et de récupérer lEs revenus avant l’immatriculation.
Au niveau financier du rebond, l’entrepreneur arrive face aux financeurs suite au passage en couveuse avec un projet déjà testé, un premier chiffre d’affaires, les premiers clients et prospects.
Une fois que l’entrepreneur a échoué et appris, va-t-il réussir ? Tout comme l’échec, la réussite est subjective. Pas forcément monétaire, elle se mesure plutôt selon les motivations des entrepreneurs : avoir plus de liberté, de flexibilité, d'indépendance… Le rebond est donc aussi divers que la réussite et l'échec.